Le chapelet, c'est une ficelle avec des grains enfilés dessus! On peut se demander s'il est vraiment utile d'en avoir un. Et pour en faire quoi? Si l'on se contente de répéter des Ave Maria sur les grains, il faut reconnaître que c'est une prière ennuyeuse.

 

En fait, toucher les grains en récitant les Ave Maria est l'occasion de se souvenir, comme Marie l'a fait tout au long de sa vie, de ce que le Christ a vécu pour nous: il est né dans une crèche, il nous a donné l'eucharistie, il a souffert pour nous, il est mort sur la croix, il est ressuscité et nous a donné son Esprit, etc.

 

Comment l'aimer si l'on ne pense jamais à lui? Ce n'est pas possible. Le chapelet tenu dans la main est un moyen très concret pour avoir un cœur à cœur avec le Christ: il est un signe qui nous invite chaque jour au rendez-vous de la prière. Sans un signe concret, nos intentions de prier s'évanouissent… et nous risquons de ne plus prier.

 

Par la prière du chapelet, nous tournons notre regard vers le Christ, pour lui ressembler toujours davantage.
Comme des enfants imitent leurs parents en les voyant et en conversant avec eux et apprennent leur langage en les entendant parler; comme un apprenti apprend son art en voyant travailler son maître; de même en regardant le Christ, nous lui devenons semblables.

 

Pour apprendre à prier avec un chapelet, pourquoi ne pas s'unir aux pèlerins de Lourdes? Le chapelet dit à la Grotte est mis en ligne chaque jour.